Fusions/Acquisitions

Publié le par Annabelle Lecomte

Exposé réalisé par Saphia Bellahcene Mathieu Hoclet

La mondialisation et la libéralisation des marchés ont contribué à intensifier la concurrence. Par conséquent, la taille de l’entreprise est devenue un élément important. Pour rester dans la course, les entreprises adoptent des stratégies de croissance (interne / externe) qui vont leur permettrent d’atteindre la taille critique nécessaire pour se maintenir ou se développer.

Les entreprises peuvent donc avoir recours au processus de fusion, qui est une opération par laquelle deux ou plusieurs sociétés se réunissent pour n’en former qu’une seule. Elles sont couramment pratiquées en période d’expansion économique. Il existe deux types de fusion. La fusion réunion qui aboutit à la création d’une société nouvelle. La seconde est l’absorption où une société en absorbe d’autres tout en gardant sa propre identité. Lors de cette opération, la société absorbante devient de plein droit propriétaire de tous les biens et titulaire de toutes les créances de la société absorbée. L’établissement d’un projet de fusion est obligatoire car il détermine les modalités de cette expansion.

Le phénomène de fusion induit des conséquences économiques et sociales. Lorsque la fusion a pour but d’accroître le nombre de parts de marché, l’entreprise est plus présente sur le marché. Inversement, lorsque la fusion a pour objet une réduction des coûts, la délocalisation peut être envisagée. Sur le plan social, la fusion entraîne des conséquences internes à l’entreprise comme les licenciements. En effet, un certain nombre de postes et de services se retrouvent dédoublés.

Cependant, une entreprise peut aussi choisir le domaine financier, en utilisant l’Offre Publique d’Achat (OPA) et l’Offre Publique d’Echange (OPE). On parle d’offre publique car l’initiateur de l’offre propose à tous les actionnaires de la société concernée le rachat ou l’échange de leurs actions sous certaines conditions. L’OPA est une procédure par laquelle une entreprise fait connaître publiquement son intention d’acquérir à un certain prix et pendant un laps de temps donné les titres d’une société cotée en bourse. Deux types d’OPA peuvent être distinguées, les OPA amicales (opérations lors desquelles la société cible accepte d’être achetée) et les OPA hostiles (la société cible ne souhaite pas être rachetée et met tout en œuvre pour contrer la tentative de prise de contrôle). L’OPE est une opération pour laquelle l’initiateur propose non pas de racheter des actions d’une société cotée en bourse mais de les échanger contre d’autres.

Compte tenu des divers éléments vus précédemment, on comprend qu’une entreprise puisse chercher des moyens permettant de se protéger d’éventuelles OPA. La société visée peut choisir d’émettre des BSA, ce qui signifie que la société dispose du droit d’émettre des actions lorsqu’elle est la cible d’une OPA hostile. Il existe aussi des projets de loi permettant de limiter les OPA hostiles. Enfin, l’Etat pourrait allonger la liste de secteurs sur lesquels, le Président peut suspendre ou interdire une fusion ou acquisition par un groupe étranger si cela représente une « menace pour la sécurité nationale ».

Pour conclure, Les fusions se font bien souvent au dépend des salariés, et au bénéfice des actionnaires. On se dirige donc vers un monde de financiers, dans des entreprises toujours plus importantes. Le principal objectif d’une entreprise est le développement boursier. L’actionnaire a de plus en plus d’importance et l’employé de moins en moins.

Publié dans Groupe A

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